Votre logiciel a conquis les utilisateurs francophones, bravo ! Vous voulez maintenant conquérir de nouveaux marchés ? Pour poursuivre votre développement à l’international, une seule solution : misez sur la localisation de logiciel ! Mais de quoi s’agit-il ? Quelle est la différence avec une “simple” traduction de qualité ? Et comment procéder ? Découvrez 6 bonnes pratiques à adopter pour une localisation réussie qui fera toute la différence auprès de vos cibles étrangères.
Localisation de logiciel : de quoi s’agit-il ?
Traduire ou localiser un logiciel : quelle est la différence ?
L’informatique est un secteur d’activité qui a souvent recours à des services de traduction (de sites web, de logiciels…).
Mais dans ce cas-là, on devrait parler de localisation, et non de traduction de site internet ou de logiciel. Souvent confondues, les 2 prestations comportent une différence de taille.
Traduire des documents techniques (des manuels par exemple) consiste à transposer un contenu d’une langue source dans une nouvelle langue dite langue cible (de l’anglais vers le français par exemple). Le texte initial est alors traduit fidèlement. Le contenu d’origine et celui traduit en français sont donc (quasiment) identiques.
Ce service linguistique est requis lorsqu’il faut garantir une transcription correcte et rigoureuse de la terminologie comme pour la traduction scientifique, la traduction financière, la traduction technique, la traduction médicale ou la traduction assermentée (appelée également traduction certifiée).
La localisation de logiciel est un processus plus poussé. Dans ce cas-là, il ne s’agit pas uniquement de traduire. Il faut également adapter toutes les composantes du logiciel aux spécificités linguistiques, culturelles et techniques du marché visé : les réglementations nationales (droits d’auteur, protection des données), programmes locaux utilisés, unités de mesure, modes de paiement, combinaisons de caractères, polices et couleurs…
Sont concernés l’interface utilisateur, mais également l’aide en ligne et la documentation associée.
Bon à savoir : découvrez la différence entre localisation et transcréation (procédé de traduction commerciale ou touristique).
Pourquoi procéder à la localisation de logiciel ?
Pour traduire un site web ou un logiciel, la localisation est un atout concurrentiel essentiel pour gagner des parts de marché !
En effet, elle permet d’offrir la meilleure expérience utilisateur à l’échelle mondiale. Les utilisateurs étrangers ne se rendent même pas compte qu’il s’agit de versions traduites.
Résultats : ils émettent des avis positifs sur votre logiciel, notamment sur les réseaux sociaux. De quoi améliorer votre e-réputation, mais pas seulement ! Les acheteurs du monde entier plébiscitent votre solution logicielle reconnue pour ses performances à l’international. Le volume de vos ventes à l’étranger augmente sensiblement. Et comme toutes les données (dans l’interface et la documentation) sont parfaitement compréhensibles, votre logiciel est facile à utiliser. Vous réduisez de manière significative les dépenses dues à la résolution des problèmes rencontrés par des utilisateurs en difficulté.
6 bonnes pratiques pour réussir la localisation de vos logiciels
1. Anticipez : dès la phase de conception du logiciel, planifiez la localisation
Dans la mesure du possible, n’attendez pas la phase finale de développement pour faire traduire votre logiciel ! Sinon, vous prenez le risque de favoriser certaines complications ultérieures : non-respect des délais de livraison mettant en péril la sortie simultanée dans différents pays de votre logiciel traduit en plusieurs langues, surcoûts liés à des adaptations techniques nécessaires pour intégrer chaque nouvelle langue de traduction…
Pour ce type de projet traduit, le mot d’ordre est anticipation. En effet, en intégrant le processus de traduction suffisamment en amont, c’est-à-dire dès le début de la conception, vous garantissez une gestion de projets plus sereine, sans mauvaise surprise à l’arrivée.
2. Adoptez les bonnes options d’encodage
Vous avez prévu le travail de traduction en anglais, en portugais, en turc ou en arabe dès la phase de conception ? Parfait !
Ainsi, vous allez pouvoir opter pour les solutions d’encodage les plus adaptées afin de faciliter ensuite l’intervention du traducteur spécialisé et d’obtenir une prestation linguistique optimale, quelle que soit la langue cible.
Par exemple, coder le texte source en dur n’est pas conseillé. En effet, si les éléments textuels sont directement intégrés dans le code source, il faudra les extraire pour qu’ils soient traduits. Or, cette manipulation peut être source d’oublis ou d’erreurs. Préférez donc concevoir votre logiciel en utilisant des fichiers de ressources séparés.
Autre préconisation : choisissez de préférence le format de codage de caractères le plus utilisé et le plus populaire, à savoir l’UTF-8. Acceptée par la plupart des systèmes logiciels, cette technologie Unicode offre surtout un précieux avantage en matière de traduction multilingue. Elle permet de fournir des traductions correctes même dans les différentes langues asiatiques utilisant des alphabets non latins (chinois, japonais, coréen, vietnamien).
3. Optez pour un contenu source facilement compréhensible à l’international
Un logiciel peut être traduit dans de nombreuses langues différentes, à condition de prendre en compte une donnée essentielle : le nombre de termes utilisés et la structure des phrases varient d’une langue à l’autre pour exprimer une même idée. Gardez cet élément à l’esprit lors de la conception de votre logiciel.
Pour minimiser les problèmes de traduction, pensez à rédiger un contenu clair et concis dans la langue source :
- Privilégiez des phrases courtes et à la voie active, plus faciles à comprendre et à traduire au mieux pour un public étranger.
- Limitez l’utilisation de synonymes afin d’éviter une mauvaise traduction et interprétation de chaque nouveau terme choisi pour un même concept.
- Gardez l’ordre des mots standard. Ne faites pas d’inversions pour des questions de style.
- Bannissez les acronymes (dans la mesure du possible).
- Évitez les expressions idiomatiques, impossibles à traduire directement (littéralement) dans une langue étrangère sans obtenir un sens absurde pour les cibles locales visées.
- Utilisez l’humour avec modération. Un jeu de mots est amusant, uniquement s’il est traduit correctement (adapté) pour que vos cibles le comprennent ! Bien traduire les messages humoristiques, c’est possible. Mais cela demande une parfaite connaissance culturelle et terminologique du pays visé. Mieux vaut donc les utiliser avec parcimonie dans votre logiciel.
Grâce à ce travail de simplification, il sera plus facile de traduire le contenu et d’intégrer la traduction effectuée dans l’espace limité disponible.
4. Prévoyez un espace suffisant pour le contenu traduit
Vous avez fait des efforts pour que le texte à traduire en espagnol ou en néerlandais soit plutôt court, c’est bien ! Mais n’oubliez pas qu’un même mot traduit dans plusieurs langues aura généralement une longueur différente.
Par exemple, l’allemand génère souvent des mots relativement longs, alors que la langue chinoise nécessite souvent un espace vertical plus important.
Veillez donc à anticiper cet écart en optant pour une mise en page aérée et flexible. Prévoyez également un coefficient de foisonnement de 30 % minimum (c’est-à-dire une augmentation du volume traduit par rapport à sa version initiale).
5. Privilégiez des icônes et symboles universels
Une localisation de logiciel réussie ne consiste pas uniquement à traduire des textes dans des langues différentes pour les adapter aux utilisateurs étrangers.
Les éléments non linguistiques aussi ont leur importance. En effet, certains symboles ou icônes peuvent être mal compris par des utilisateurs étrangers ou avoir une connotation négative.
Pour éviter ce genre de problème, veillez à ce que vos choix graphiques et visuels soient pertinents pour la population visée.
6. Faites appel à une agence de traduction spécialisée en localisation de logiciel
Ce type de projet de traduction nécessite une réelle expertise linguistique et technique.
Ne faites pas l’erreur de vous tourner vers Google Traduction, l’un des logiciels de traduction automatique le plus utilisé. Cet outil de traduction n’est pas capable de réaliser une localisation pertinente (traduction trop littérale) et pointue de l’ensemble des éléments (interfaces, assistance utilisateurs, boîtes de dialogue…). Vous risquez d’obtenir un logiciel mal traduit, notamment avec des erreurs de fonctionnalités.
Quelles que soient les combinaisons linguistiques requises, confiez cette mission à un cabinet de traduction expert en informatique. C’est le cas d’AxioTrad !
Pour assurer la réussite de votre développement international, vous pouvez compter sur notre réseau de traducteurs professionnels, expérimentés et spécialisés en programmation et informatique. Natifs, ils traduisent uniquement vers leur langue maternelle et connaissent parfaitement les spécificités des pays visés. Experts en traduction informatique, ils possèdent toutes les compétences techniques nécessaires.
Un chef de projet dédié garantit le bon déroulement de la mission avec une méthodologie éprouvée (contrôle qualité, relecture…) :
Évaluation des ressources nécessaires en fonction des besoins
Création de mémoires de traduction et de glossaires avec des outils de traduction assistée par ordinateur (TAO) pour améliorer la précision, l’homogénéité et la productivité
Adaptation des interfaces
Réalisation de tests d’assurance-qualité pour vérifier la traduction.
Un partenaire de confiance pour une localisation de logiciel réussie !
Vous l’avez compris : la localisation de logiciel est un atout clé pour conquérir les marchés étrangers. Mais en la matière, rien ne remplace l’expertise linguistique et technique d’une agence de traduction spécialisée comme AxioTrad ! Pour obtenir un devis gratuit, contactez notre équipe dès maintenant. Elle prendra en compte votre demande de traduction et localisation pour mener à bien vos projets multilingues.