Traduction technique : exactitude et connaissance métier

Par Camille Pinard, associé fondateur d’AxioTrad, diplômé de l’Ecole Centrale, et spécialiste de la traduction technique.

Dans le monde des ingénieurs, les “traductions maison” pullulent.

Voici comment ça se passe en général : on passe un temps considérable à écrire un document dans la langue qu’on maîtrise. C’est parfois assez long, et souvent difficile. Il y a tout un premier travail de rédaction, puis il y a les relectures, on se pose des questions savantes sur les aspects les plus pointus…

Et puis, on obtient la validation, et on se félicite, parce que point de vue “quali”, c’était du bon travail ! Et puis, il se passe quelque chose.

On s’imagine soudain que la traduction n’a pas besoin de tout cela. On veut le texte en anglais ? Pas de problème, voici justement Bob, du service d’à côté ! Et puisque les questions techniques sont déjà résolues (après tout, les réponses ne sont-elles pas dans le texte ?) on s’attend à voir Bob nous revenir en sifflant après une heure ou deux.

Mais c’est là que le bât blesse : Bob n’est pas traducteur. Et l’on découvre (ou pire, on ne découvre pas) que le travail de Bob est loin d’avoir les qualités de l’original.

Rendre la technique abordable

Un bon essai technique peut être lu par son public en toute fluidité, en étant compris parfaitement. S’il est en plus correct sur le fond, la partie est gagnée.

Car l’ingénieur, l’industriel, le technicien, écrivent avant tout des explications. Ce sont des manuels, des rapports, des notes techniques, des comptes-rendus… tout un flot continu d’explications. A la rigueur, avec un peu de discours commercial, mais qui reste baigné dans un environnement technique que l’on voudrait comprendre.

L’ennemi du rédacteur est donc toujours le même : c’est le manque de clarté, l’imprécision, l’erreur.

On y fait rarement attention, mais même pour un texte technique, c’est avant tout une histoire de langage. N’avez-vous jamais eu ce prof de maths, manifestement très bon dans son domaine, mais incompréhensible ? Eh bien, ce n’était pas l’exactitude de son concept qui lui faisait défaut, mais bien comment il vous racontait cela !

Le rédacteur technique rend les choses abordables. On attend donc de lui (1) qu’il dise tout sans erreur, et (2) qu’il se fasse bien comprendre. Voilà son niveau d’exigence. Et en matière de traduction, je pars toujours du principe que l’exigence doit être équivalente.

Les fondements d’une bonne traduction technique

Une traduction technique tient sur les mêmes fondements que ceux des textes originaux. On cherche à être clair, on cherche à être exact. Et il y a aussi une autre contrainte, qui est bien sûr que l’on veut dire, sans omission et sans rajout, exactement ce que disait le texte d’origine.

Pour ce qui est d’être exact, il n’y a aucun moyen de faire ça sans une compréhension parfaite du texte source. En traduction technique, la formation ne s’improvise pas : le seul moyen d’atteindre une telle compréhension, c’est d’être du métier. On fait donc traduire par des pros.

Pour ce qui est d’être clair, cela passe souvent par la simplicité. Les tournures trop complexes, les mots alambiqués, les formulations “qui ne sonnent pas comme il faut”, tout cela détruit la lisibilité. C’est aussi, au passage, le signe criant d’une traduction mal maîtrisée, et également l’une des erreurs (avec les contre-sens, faux-sens, et autres fautes du genre) que l’on retrouve presque toujours au sein des traductions faites en interne.

Voici donc ce que je vise, pour toutes nos traductions techniques. Je veux que nous soyons à vos côtés, non pas un “simple traducteur” à qui il vous faudra tout expliquer, mais un vrai partenaire, doté d’un niveau de compétence équivalent. Je veux que vous puissiez nous parler de spécialiste à connaisseur, et que nos productions soient d’un niveau irréprochable, une traduction parfaite de vos originaux.

Voilà toute l’ambition que j’ai pour notre société. Et quant à vous, client, traducteur, partenaire, j’espère que notre aide vous plaira, et que vous serez heureux de ce voyage à nos côtés.

Camille PINARD,
Associé fondateur.

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