Alors que le monde de la recherche est sous le feu des projecteurs, AxioTrad, agence spécialisée dans la traduction technique scientifique, suit l’actualité avec une attention particulière.
En pleine pandémie planétaire, le secteur de la recherche médicale reçoit une exposition sans précédent. Partout dans le monde, les médias se sont saisis du sujet, si bien qu’on parle quotidiennement de nouvelles avancées scientifiques susceptibles d’apporter une solution à la crise sanitaire globale que le monde traverse.
Le secteur de la recherche médicale, sous le feu des projecteurs
De fait, la pandémie de COVID-19 a mis en lumière une profusion de documents médicaux à vocation technique. Un type de documents en particulier est sous le feu des projecteurs : les publications scientifiques et les revues les plus prestigieuses où elles sont publiées comme Nature, The Lancet, Science et d’autres encore.
On n’a jamais vu autant de références aux publications scientifiques : elles sont présentées, décortiquées, analysées — souvent même critiquées. Preuve que le sujet passionne, les publications les plus citées comptabilisent jusqu’à 40 000 mentions sur les réseaux sociaux et 2 000 mentions dans la presse d’après l’agrégateur Covid-19 Primer.
Le besoin urgent de trouver un traitement et un vaccin efficaces contre le COVID-19 a mis le secteur de la recherche en pleine ébullition. Le nombre d’articles publié est en croissance exponentielle depuis quelques mois.
En effet, tous les processus de publication ont été accélérés et les délais très longs de vérification, selon un processus systématique de validation par les pairs, ont été resserrés à quelques semaines. De nombreuses études sont même mises à disposition du public et de la communauté scientifique sans avoir été relues et revues, ce qui participe du foisonnement actuel.
20 000 publications sur le coronavirus recensées en 2020, contre 1 000 en 2019
La base de données américaine CORD-19 mise en place par le Allen Institute for AI et ses partenaires a recensé près de 50 000 articles sur le COVID-19 et les autres coronavirus. Meilleure preuve de l’incroyable effort de recherche en cours, 20 000 publications ont été recensées en 2020, contre 1 000 en 2019.
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui répertorie sur une autre base de données dédiée tous les articles de revues scientifiques au sujet du seul COVID-19, 13 724 articles ont été publiés depuis le début de la pandémie.
L’agrégateur Covid-19 Primer qui suit quotidiennement le nombre de publications a recensé 2 252 articles publiés la semaine dernière. Il a d’ailleurs calculé que le nombre de d’études sur le COVID-19 double toutes les deux semaines : en ce moment, c’est plus de 300 articles qui sont publiés tous les jours.
Une préoccupation scientifique globale
Ces contributions scientifiques proviennent de très nombreux pays. Parmi les 100 articles les plus cités — un bon indicateur de leur pertinence scientifique, puisque cela signifie qu’ils ont été repris par d’autres scientifiques dans leurs travaux — on retrouve des équipes basées en Chine, en Inde, aux États-Unis, en Australie, au Canada, en Allemagne, en Italie, au Pakistan, au Danemark…
La plateforme LitCovid permet, elle, de remarquer qu’un très grand nombre de pays a fait l’objet de publications. C’est donc bien un sujet de préoccupation global pour la communauté scientifique.
La base de données de l’OMS semble confirmer cette dynamique, puisqu’elle recense des articles publiés dans de nombreuses langues (chinois, espagnol, allemand français, italien, portugais, hongrois, norvégien, hébreu, hollandais, suédois, islandais et turc).
Une multitude de pays en jeu, mais une lingua franca scientifique : l’anglais
Cependant, quand on se penche plus précisément sur la langue utilisée dans les publications, on remarque que près de 95 % des articles sont publiés en anglais. La connaissance scientifique se doit de circuler et la langue de Shakespeare est bien lingua franca lorsqu’il s’agit de sciences.
Publier une étude, c’est la rendre accessible au plus grand nombre. Où que l’on soit dans le monde, les articles scientifiques sont rédigés en anglais, car ils sont publiées dans des journaux internationaux qui pour des raisons évidentes de circulation et d’optimisation de leur audience ont choisi la langue la plus répandue.
L’ultra-dominance de l’anglais comme langue de circulation de la connaissance scientifique engendre des besoins de transmission au niveau local, qui mettent en valeur le rôle de la traduction dans la transmission du savoir. Au-delà des publications scientifiques, les documents techniques scientifiques représentent d’ailleurs une catégorie à part entière parmi les documents spécialisés dont AxioTrad a fait son cœur de métier.
C’est un secteur riche de nombreux acteurs — organisations étatiques, médecins, secteur pharmaceutique privé, universités et centres de recherche publiques — qu’il convient de bien appréhender pour comprendre ses enjeux propres.
Ces parties prenantes génèrent une grande variété de documents à vocation technique qui peuvent être législatifs (normes, brevets, rapports et recommandations d’organisations internationales), techniques (notices de médicaments, fiches produits d’équipements médicaux), liés à la recherche (thèses, publications dans des revues) ou à la communication scientifique (presse spécialisée grand public).